Je suis sortie d’un tunnel si noir et, si interminable. Dans chacune de mes respirations, il y a cette envie troublante. Que j’aimerais retourner dans la profondeur de tes sentiments. C’est bien là l’infinie difficulté de mes jours. Pas de plaintes entendues, ni de soupirs inspirés. Parfois j’aimerais que quelqu’un me trace encore le chemin. Tu vois, j’ai aperçu, aujourd’hui, un bout du chemin qu’il me reste à faire, une éternité, c’est tellement étrange, les incertitudes de mes mots…lorsque je maltraite un mot, je m’emprisonne, je me constitue prisonnière du raisonnement qu’il provoque, de l’émoi qui me restreint de milliers de vertige, je me restreins d’une liberté sauvage et folle…et c’est ma vie toute entière, bancale et misérable, enracine sa mélancolie dans ce terreau. D’abord, j’ai confondu quelques syllabes, puis j’ai brisé les sens. Comme tout un tas d’autres fois, je vais passer par les larmes et les questions fleuves, forcément.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
<http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht // -tous droits réservés