Premier jour de mai…

Il y a quelque chose de perceptible dans nos silences. Se taire c’est être disposé à entendre le souffle de l’autre, par envie, par désir. Nous ne pouvons pas nous parler, toi et moi, autrement. Souviens-toi de ces libertés qu’ils ont inscrites sur nos peaux de chagrin, fines et diaphanes, transparentes. On aura ainsi traversé les sels des déserts sans un cri ; on aura rompu les sombres promesses défuntes. ; on aura trahi la blancheur des aubes. Tout ça sous une pluie de larmes. On ne savait pas encore que nous faisions partis des enfants pas sages… A mesure que les jours passent, je ressens à quel point nos corps sont attachés, livrés pêle-mêle, à un art hautement séducteur et jouissif. S’il-te-plait, n’oublie jamais ces lettres pleines de chaque instant présent, de nos passés amers, des filaments de nos lumières singulières,  de nos mots à accorder. J’ai fait l’inventaire des scènes jouées ensemble, des trésors avoués. Dans les confidences on installe quelques passerelles, que le temps transformera, ou pas, en racines saines. Je suis devenue ma propre censure, je retiens tes absences insaisissables, tes ombres qui planent au dessus de moi, les promesses que murmurent tes silences, moi, qui suis parfois tellement, mais tellement…

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Alma isabelle franc rttr

Et prenez soin de vous…Texte protégé

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