J’ai peur comme une enfant. J’ai imaginé mille scénarios afin que tu me retrouves inanimée. De la position exacte pour montrer exactement ce que je veux que tu voies, à l’heure choisie… ce silence qui est le tien engloutit toute ma volonté. L’idée de disparaître ne m’a jamais fait peur. Chaque fois que tes yeux me regardent, je comprends que c’est en vain que je lutte…je fuis ta beauté, mais, j’ai réalisé que, de toute évidence, nous voici liés par la poussière. Je n’ai jamais aimé rompre ; alors ; longtemps j’ai tenu secret la complicité, j’ai continué à avancer sur le chemin que tu traces, boudeuse, interdite, résignée. Je ressemble à une feuille qui chute, chute…qu’est-ce que tu as percé en moi pour que je sois autant libre… aussi légère que le vent, quand il pleut les bandages ne servent à rien.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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