J’étais celle qui t’attendait, avec patience, avec plaisir, avec discipline, je croyais être quelqu’un pour toi. Dans tous tes regards j’ai cherché l’alchimie, l’alliance, la réunification…ce que j’ai ressenti quand tu es resté silencieux, un immense sentiment de trahison pure, j’avais un seul et unique rêve, tu viens de procéder, en une seconde, à son anéantissement. Je viens de quitter le déni, d’abandonner toute terre d’asile, délaisser tout poème, céder tout refuge, tout abri, les fleurs du mal etc…difficile de revenir par magie à cet état d’insouciance. Sotte ! Naïve ! Idiote ! Ce vide, l’entends-tu ? Ta main a raison, elle abrite les légers tremblements ; ce que je t’ai accordé, jusqu’à présent, à toi, tu n’as nulle obligation de me le rendre ; me voici, à laisser les choses voguer. Et puis, crois-tu que j’ai suffisamment de larmes pour endurer l’idée de voir disparaitre les papillons de ma voix ? Peut-être étais-tu le commencement de ma vie ? La vie m’attire-t-elle, comment le saurai-je ? Attendre, n’être plus que seconde après seconde, qu’une boule de froid recroquevillée sur soi-même.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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vero
13 septembre 2023 à 20 h 47 min
un homme n’a que la femme qu’il mérite