Tu partiras de moi sans avoir rien compris à mes rêves. Tout ce qui m’anime te restera comme un corps étranger. A tes yeux je relevais d’une simple et banale lubie…Je ne laisserai pas mes émotions jeter le chaos dans mes pensées. Mon cœur se perd devant la vastitude de tes bras, je vois cela comme un péril ; pourtant, …
J’ai aimé des hommes que je croyais être mes prochains, mais, le chant qui coulait dans leurs veines n’avait rien de commun avec le mien. Parfois, je pleure ces amoures défuntes. Chaque souvenir est une évocation de la guerre, une lame qui transperce mon corps. J’ai dépouillé des pas qui venaient trop vite vers moi, laissant les autres chanter un …
Je n’écris que toi, et le la couleur du désir que j’ai, d’une grande intensité. Je suis prête à attendre l’unisson de nos cris. Ne jamais abdiquer face à l’adversité. L’absence me tire vers le haut. Tu fais émerger ma raison de son nid douillet. Que j’aime savoir ton bras protecteur autour de mon épaule, bras auquel je ne peux …
Qui peut être parfait ? Ne pas être comme les autres, avoir peur sans le dire, être impressionnable. C’est le socle de mon esprit. Mon âme, quand à elle, est tantôt généreuse, tantôt pluvieuse. Parfois, des oiseaux se mettent à pleurer dans ma tête. Est-ce une part d’humanité qui rejoint mes pensées ? J’ai retiré la peur, la rage de ma chair …
Dis-moi ce que tu appréhendes ? Peut-être pourrais-je alors t’apporter la réponse que tu attends. Ce n’est pas le fruit de mon imagination. Tu es aussi cet homme sensible, capable de laisser ses larmes monter ; regarde-moi ; il nous a fallu du temps, quelques années, avant de pourvoir se parler. A partir de toi, le chemin serait une élévation, quelque chose d’abstrait, …
Je ne suis pas du genre à me taire, à garder le silence. Si tu n’arrives pas à dire ce qui ne va pas…il restera toujours quelque chose prêt à pourrir au fond de toi. Et non, je ne suis pas comme ça, quitte à déplaire, je ne suis pas dans l’éloquence à tout va. Je ne sais pas jouer …
Je pense que ton esprit voyage dans ma tête. Sans doute, le reste de mon corps est-il assujetti. Dis-moi qu’en le plantant, tu savais ce que tu faisais. Et dans mes paumes. Et dans mes reins. Est-ce si mal pour être jugée ainsi ? Je suis lasse de me battre depuis si longtemps. Mon sort est-il lié à toi, …
J’ai entendu des larmes se verser, quelque part, de ci, de là, au-dessus de mon épaule ; j’ai cru que c’était ma peur qui se faufilait je ne sais où. C’est curieux et étrange cette sensation d’avancer dans la douleur. S’arrêter un instant et se regarder grandir. J’ai appris le goût du silence. Je n’ai jamais espéré approcher d’aussi près …
Je laisse partir les enjeux de notre histoire. E sont des jours et des nuits de silence, et, d’éternelle solitude. J’ai eu le privilège de te bouleverser. J’ai fait disparaître la barrière entre la pudeur et l’impudeur. Quand à la douleur, elle ne doit pas être source de haine, mais juste être signalée. Jour après jour, l’idée qu’elle s’installe me …
Admettre. La rencontre avec toi est un oubli. Promenons-nous, ta main sur mon épaule, restons silencieux. Parler, c’est quoi ? Je n’ai pas toujours été douce envers mon prochain, tu en fais partie. Je garde cette amertume dans ma bouche. Le monde ne l’a pas été envers moi. Ma chair a un drapeau, des chars et des tranchées. Qui peut bien …
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