Ces matins noirs, gris, depuis le début de ce conflit, à vouloir croire à des retrouvailles avec cette satanée humanité. Tout ceci manque d’ordre, de clairvoyance, de discernement, peut-être, après tout, nos mains se sont liées dans une colère noire, avant d’être amputées. Quand on laissera les mensonges au placard, quand on empêchera la crainte qui accompagne nos pas, quand les rires s’aventureront à nouveau partout, dans nos corps, nos esprits, nos regards. Mon âme devient plus légère et puissante, plus affirmée que jamais, qui a pris conscience de sa future désintégration. Faut-il que l’on en arrive à se dédire de l’amont ? S’alléger du poids du monde ? Être un homme-joie…laisser disparaitre les fleurs, les chansons ; mener son cœur à bout de souffle. Les ruines de l’humanité déversent sur nous un autre langage. Il y a une mauvaise foi qui ne cesse de dégouliner, est-ce qu’un jour, il y aura une fin civilisée ? Et que fait-on dans ce monde sauvage, froid, affamé et terrifiant, tout sauf thérapeutique. A-t-on conscience de ces plantes grimpantes qui s’enroulent autour de nos esprits, et commencent à nous étouffer ?
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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