Idée et prestance
Aujourd’hui, je l’admets, le plus simplement du monde. Lorsque je t’aime, je n’ai pas d’idée précise, nécessairement préconçue. Je me laisse sacralisée par la prestance du moment. Enflammée ! Je choisis le bleu de tes yeux où se répand notre frénésie. Je n’appartiens tout simplement pas à ton élégance, je t’attends, impétueuse, de l’autre côté de l’éternité, peut-être l’ubac du désir où de l’aspiration. Je comprends déjà ta vérité, mais, reste à savoir comment combler tes meurtrissures. J’aimerai que nous marchions ainsi en plein cœur des interdits. Demeurer pou toi cette jeune fille, culotée, jouant au bord du gouffre des désirs, qui ne cessent d’être projetés et reprojetés. Je ne te cherche plus, j’ai l’intime conviction de t’avoir trouvé après mille ans d’une vie d’errance, d’éphémère…nous avons réinventé une vérité, en dehors de tout bruit extérieur, nous protégeant ; chaque soir j’imagine l’aube du lendemain naître dans tes yeux. Je ne perds pas de vue que c’est ma terre qu’elle embrassera…je en sais pourquoi nos cris deviennent polyglottes, je suis beaucoup plus sereine à présent avec mes choix, mes interrogations, et mes fragments. Nous sommes en train d’écrire une histoire filiforme, à la recherche de l’absolu, puis la pluie, le tonnerre. Il y a eu ce travail sur la vérité. Ce que peu de gens savent partir explorer leur interieur.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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