J’ai osé un regard croisé au tien. Je sais ce que tu es capable d’accomplir, tu m’as délogée de tes entrailles. Ce fût la plus violente des expériences de ma vie. J’ai appris que tout se perd. Etrangère, tu m’as dépouillée de mon humanité, chaque matin me rapporte ta disgrâce, ton chagrin et ta rage. Il n’y a rien de véritablement mauvais en toi, une simple colère d’enfant, et, c’est tellement naturel pour moi d’aimer. J’ai parfois la sensation d’être seule à aimer. C’est mon cœur qui saigne. Tu n’as pas fait qu’égratigner la surface. Admets que quelque chose a brulé entre nous, un papier d’Arménie…Longtemps, toit et moi, avons navigué dans un océan de mysticisme, entre précarité et éternité. Aujourd’hui, il ne reste plus rien de ça, des ruines. Si quelqu’un te chuchote, souviens-toi, frappe, fuis, cours….j’ai fini par t’oublier. C’est une logique de pur arbitraire, un état de sécession, de désobéissance. Ce fût des heures de lutte, de combat envers moi-même. Je ne serai plus cette version de cette époque. Quand m’as-tu demandé quelle était mon intention ? Si j’étais vivante, morte ? Laisse moi me prélasser
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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