Je revois encore tes jupes bleues où grises, elles descendaient toutes en dessous du genoux, de l’énergie débordante qui marquait chacun tes gestes. Il y avait dans tes regards une volonté et une liberté infinies. La transformation ton corps, tour recroquevillé, amaigri, douloureux est effroyable, surréaliste…on n’imagine pas à quel point c’est brutal. Ton visage est recouvert de la lumière de fin de vie, ce clair obscur, l’effarante réalité de la fin, douce amère. Je me débats dans un fleuve de souvenirs jusqu’à trouver celui qui sera ton essence. Je les effeuille l’un après l’autre. Ce n’est pas que j’aime la mort, elle fait partie de la vie…des pleurs endoloris arrosent les chrysanthèmes. Difficile pour moi de soutenir ton regard fixe…il hurle sans voix.
Alma isabelle franc rttr
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