La séparation, même vitale, comme le fait de faire comme si rien ne s’était passé, est un grand effroi. Je connais cette guerre intérieure entre la certitude et le doute, ces détails qui vous poussent dans des sens réfractaires, contraires et opposés. Certains regards sont la traduction de ces vents divins. Ainsi, l’âme se démène-t-elle à improviser avant de sombrer dans un profond silence. Mais lequel d’entre eux sera le vainqueur, le plus fort ? Quand les rêves sont absents du regard, notre intérieur se trouve désorienté, on ne fabrique plus rien…on se perd, on s’égare, cela devient une pudeur qui a éclaté. Je veux te regarder mais mes paupières restent closes.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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