Plonger…

Que je trimballe aujourd’hui cette incapacité. Parce qu’il existe des regards qui vous transpercent, vous émeuvent plus que d’autres. Sans doute, sans le vouloir, ils appuient là où ça fait mal, la blessure, la faille…Leurs yeux ont mis à nu notre brisure. Ô, te parler me bouleverse tellement. Aujourd’hui, tu es celui qui me tient la main, je ne sais trop pourquoi, je suis si seule dans ma solitude, elle demeure, constante, et cela, malgré les innombrables sourires et autres paroles. Je croyais m’y être habituée. Il y a ce ras-le-bol. A quoi te tiens-tu ? J’ai chassé les monstres de mon enfance, ceux que l’on avait plantés au fond de la gorge…j’ai si souvent été projetée de l’autre côté, celui du désarroi, de l’inaltérable, l’insubmersible. Basculée. Bien souvent, j’en ai ressenti un immense et profond soulagement. On n’a pas voulu remarquer ma sensibilité, égarée et fragile, mais les autres parlaient de sensiblerie. Il n’y avait pas de conversations, pas de mots pour bien dire, ça semble dire que tout ceci ne nous concernait pas vraiment. Aujourd’hui j’en ai fini de toutes ces plaies. Je me dis souvent qu’il y a quelque chose de profondément libérateur à trouver les mots. Ecoutez-les. Ce qui résonne en eux c’est l’ardeur. Parce ce que je suis revenue tant de fois vers cet amour inouï, têtue et obstinée, indissociablement liée à tes lèvres. D’où vient cet élan vital ?

 images

Alma isabelle franc rttr

Et prenez soin de vous…Texte protégé

<http://www.culture.uv.fr/cultupratiques/droits/protection.ht  //r -tous droits réservé

 

Laisser un commentaire

Masqueetplume |
L'Auteur Inconnue |
La Plume d'une Incrédule |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les Passions de Krissa
| Plumed
| Le Cercle Littéraire Des Se...