J’ai quitté mes rêves et mes illusions. Soudain, tous les espoirs refoulés ont donc été anéantis par une seule onde de choc. Une sensibilité naissante vient recouvrir, cacher, camoufler, une immense tristesse. Tu m’as dit que j’étais prête pour une drôle de vie, d’errance, de voyages et pérégrinations, j’étais un domaine inaccessible à la plupart des hommes, parce que je leur faisais peur ; notre histoire, c’est tes larmes qui caressent mon âme. Être un corps sans âme, dévêtu, dépouillé, devenir chair. Petit à petit, tout se réveille, les sensations reviennent, renaissent, intenses, puissantes, infinies. C’est de cette façon que j’aime contempler les plis de ton corps. Dessiner dans ma tête, les courbes qui surgissent, ainsi s’achève, pour moi, le déploiement de l’amour. Je reste longtemps recroquevillée, immergée dans les eaux froides de mes impressions. Quelque chose de singulier se passe entre toi et moi, nos rêves se sont entremêlés, mélangés ; quelque chose s’est bâti, érigé, tissé…l’omniprésence du temps, ce voyage, la succession de nos invitations, nos vies entières sont dans nos mains.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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