Court…
La nuit, le bruit des vagues est celui de notre respiration même, là, on voit se briser toute l’obscurité – cette voix, rapidement familière, qui nait au petit matin d’une lumière renversante. La nuit, chaque vague récite le chant d’une mésange. L’âme s’épaissit, année après année, gagne en profondeur, quelque chose s’épuise, sombre et s’achève en même temps. Il est indéniable que j’ai défait tout attachement, tout lien avec les carillons de la poésie. Je crois que j’ai encore un peu mal. Est-ce une illusion ? Pourquoi dit-on que les hommes sont partout les même, des naufragés, des exilés ? Ce que je sais de leurs âmes, c’est qu’elles peuvent être subtiles, sensibles et bouleversantes. Je crois en la lumière des âmes.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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