Il m’apparaît que l’honnêteté n’est plus de mise. Peut-être la simplicité est-elle une boussole au cœur de cet immense fracas. Tu dis que ma chevelure sent bon l’anarchie…nous avons besoin des cordes pour retenir nos peurs. Je t’attends partout, derrière le bleu du ciel, à la verticale du soleil, dans l’interstice des entrebâillements. J’irai rejoindre tes doigts pour croiser nos lignes de vie. Être nos brisures mises bout à bout, alignées si sagement. Esseulée et vaillante, je fixe tes yeux où se noie l’infini.
Alma isabelle franc rttr
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