Tu sais, mon cœur devient calleux, rocailleux . C’est là, une réalité bien différente ; ton regard a une façon d’aborder le monde, l’autre, à la fois extrême et ambigue. Il en va de même cet orgueil démesuré, cette fierté, bien excessive, haute et étroite. Voici surgit le temps de l’humilité, auquel s’ajoute de nouveaux horizons, des espaces semblables à des jardins suspendus. Je vous laisse les voix de la mer, leur séduction et leur impasse…écoute le souffle de ces voix qui refusent de s’évanouir. Quel mot n’est pas en quête d’une voûte céleste ? Longtemps j’ai cherché au fond de tes entrailles le sens de mon existence…je n’ai fait que ça au bord de l’ asphyxie. Et me voilà âme errante ça et là. La rumeur me demande toujours si l’on peut s’aimer soi si personne ne nous aime…il me revient en mémoire, les temps impatients, les silences catastrophiques…les mépris désertiques. Jr ne suis plus de toi, plus de ce chaos, ni de cette voix du monde ; j’ai beau multiplier les efforts, tu m’as si souvent écartée, isolée, noyée, mise en dehors de tout.
Alma isabelle franc rttr
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