Désenclaver mon âme, il le faut. Surélever mes rires. Ma bouche consent à boire l’eau de tes larmes, l’amertume ne cesse de pénétrer en moi, et me sert de colonne vertébrale. Qu’ai-je de commun avec le chant des eaux ? Tout a son propre écho rn moi. L’aie, la mer, le vent… et ce qui plane au-dessus de ma tête délavée la beauté de toute inspiration. Quelque chose tinte à l’unisson entre nous. Quelque-chose qui rassure, qui vient porter secours à nos brisures. L’enfilage des choses qui font des pieds des mais afin d’être. Comment peut-on être là à se contenter de manger et dormir sans parer de poésie chaque jour…je m’affranchis des eaux, des cieux, des oiseaux…je juxtapose nos cœurs allégés…croire que tout cela a envie d’être, de frémir …
Alma isabelle franc rttr
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