En tant que personne en quête de spiritualité, cette période ouvre l’introspection, la réflexion, la remise en cause … se tourner vers soi, et poser un regard distant sur ses intentions, ses gestes, ses paroles et ses actes. Quand l’œil de la justice frappe, il est essentiel, important, capital, de savoir accueillir ses questions, ses doutes, non dans la peur …
A l’envers de tout, j’ai cessé, faute de contact, d’être cette courbe délicate et sensuelle qui s’incline, en vue de plaire. Je n’avais, sans doute pas, l’infini comme horizon, pour élever mon âme. Cela ne s’invite jamais. Ils m’ont cataloguée ; tu es râleuse, tu es passéiste, ont-ils proclamé … tout cela m’est passé au dessus de la tête. Une mort …
Je suis une toute petite vie, quelque chose de minuscule qui se finit par ses égratignures, et, une personne que la vie n’a pas épargnée. J’ai la sensation que toutes les peines que j’ai perdues, ont été, en partie, la sève de mon épanouissement. Je ne pense pas avoir acquis plus de confiance en moi, si el était le cas, …
Ce sont tes mots auxquels je ne peux plus croire. J’en suis la première horrifiée, attristée. C’est sans doute que nous cherchons, de manière absolue, à nous cacher derrière l’image qu’ils reflètent de nous… il leur arrive de dire l’exact contraire des regards évanescents. Parfois, les tressaillements qui jaillissent d’eux, traversent nos chairs. Par doute, je le demande : ai-je bien …
La première heure de l’aube est un simple regret. J’attends le temps. Du bout des doigts je fais tourner la ronde de l’enfance, encore, c’est comme si je volais au milieu de la mélancolie. Tout ce qui me lie à l’éternité du monde vient se fracasser tout contre ma poitrine. Il faut entendre le jour avant qu’il en se lève. …
Je suis une femme dont le corps est souple au vent, fragile et forte ; je ferme un instant les yeux, je deviens l’insoumise d’ici et d’ailleurs, celle des terres retrouvées, en quête de racines. J’introduis de l’humanité dans ce tumulte quotidien. Je viens de toutes les langues mortes, celles auxquelles plus personne n’a accès…d’ailleurs, je ne sais pas dans quelle …
Cet attachement excessif que je porte aux souffles des autres, il y a quelque chose d’insensé dans ce besoin des autres pour respirer…la peur secrète d’être déshabiter, de toi, je n’invente rien. Ouvrir les bras, ouvrir les yeux…Je suis sans doute, plus fragile que j’en ai l’air. Les voix fortes, à la présence tranquille, les mots qui volent me rassurent. …
Mon regard vient labourer ta chair, creuser ta terre jusqu’aux racines de tout, je viens enfouir mes sentiments en dessous de tes paupières closes…j’aperçois ce qui lutte à l’intérieur de toi, j’entrevois les brisures qui se taisent. Dis-moi à haute voix ce qu’il restera de ces vitraux transparents que peut être chaque syllabe de nos mots de velours ou de …
Et sentir ton souffle qui caresse ma peau. Nul besoin de plus. Ta distance fait que je t’aperçois sur l’autre rive. Il m’arrive de croire que le vent soulève nos rires d’adultes. Tu laisses glisser tes ciels de traine sur mes chairs rondes. Même le ressac envahissant de la mer ne m’atteint plus…suis-je donc la seule ? Les grandes embrassades nous …
Vous voulez que je vous dise une chose : l’être humain se pose inlassablement les mêmes questions. Il a besoin de trouver du sens à tout. L’incompréhension des choses génère colère, engendre jalousie, et frustration. L’un des enseignements du judaïsme c’est le gout du bonheur, le choix de la vie…même dans les moments de tristesse, il incombe de choisir la vie …
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