Comme j’ai pu aimer les chemins que j’ai empruntés, de gré ou de force…alors, quand la vie décidera de s’arrêter, au seuil de la nuit, je saurai demeurée simple et misérable, humble. Ô, je désire que les couleurs continuent de tourner dans ma tête, j’aime quand tout s’agite autour de moi, tout frissonne, j’aime me sentir aux bords des frémissements. Ce temps Des naufrages naissent les regards sans amertume. Je m’enroule dans l’impudeur, me protège de la barbarie, de la soumission. Il me semble connaitre la respiration des choses, des mots, des incendies, des voix humaines…cela commence ainsi, un abri pour nos rêves. Tout semble séparer nos âmes, le chaos d’abord, les brisures, le froid …tu seras ce qui effleure ma liberté, ce qui embrasse, ce qui sacralise, mon corps, nos crépuscules vont bien au-delà des sens. Comme j’ai pu aimer les gouttes transparentes qui tombent en dépit de tout, introduisent de la distance, incrustent une absence, insinuent un doute. De mon regard, les étoiles tombent, chutent…il est temps de réparer les cœurs écorchés, les fleurs endeuillées. Parfois, on attend inlassablement un espoir, ce matin, autre part, un enchantement fait ses promesses. Il faut se relever des pierres. J’ai pris conscience de n’être qu’un commencement de tout. Regarde-moi, on va s’en sortir.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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