La guerre a toujours fasciné. Chaque matin, il s’agit d’éviter ses ravages jusqu’à l’oubli, rejeter les arguments de ses lèvres rouges, N’en rien dire, ni ressentir. Elle est notre effacement. Comment seraient- elles brèves et courtes ? J’attends derrière les étoiles chaque aube blanche. Ce n’est pas un temporaire. Quelque chose qui envisage de faire bouger les choses. Suis-je venue terminer le destin ? Il y a des rires brisés, j’entends leurs tintements, leurs frappes…Et ainsi, j’avance sur un chemin clandestin, indicible, loin de la route de fortune. J’ai sans cesse peur pour l’autre, toujours inquiète de n’importe quoi…j’imagine, j’extrapole. J’eus des milliers d’éruptions à vivre…dans une totale illusion, on attend. Il y a urgence à outrepasser le poids de l’ego. D’abord, il me semble être bien étrangère à ce monde, qui ne requiert de moi-même que folie, tempêtes…Quoique que la guerre nous lègue, elle dépose sur nos chevelures, un linceul blanc. Cela ne rend pas plus joli, la guerre fait des individus plus minuscules, taiseux, alourdis et laids. L’indignation, la compassion doivent grandir en nous et nous accompagner tout le temps, aller avec elles. J’ai embrouillé nos destins, les vagues, si je veux être sincère, pourquoi se battre ? Il subsiste toujours une brume.
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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