Ne jamais renier le culte de la féminité et de l’élégance. Je perçois ces choses si intensément. Le soir, la nuit me met à nu, mon âme, mon esprit, mes vagues…peut-être, devrais-je rêver d’un autre regard que celui qui humilie, juge et rejette. Chaque être attend une attache, un lien fort et indestructible, au-delà du temps. A chaque souffle, personne n’ose dire qu’il meurt…Outrepasser la vie pour contempler la mer. Les vagues déshabillent mes folies. Les écumes s’échouent, sans cesse, contre nos joues…Rien de plus intarissable que les eaux pourpres qui meurtrissent nos pieds nus. La peau est comme morte. Cela prend du temps de faire partie de celles qui aiment. C’est pour beaucoup une langue morte, mystérieuse et sans grand intérêt. Pendant des années, j’ai été bloqué, dans une étrange forêt, entravé, déraciné…soudain, splendeur, torpeur des contraires qui tremblent et s’attardent trop. Suis-je ainsi celle dépouillée de tout ? Des gestes sûrs. D’éternel. De lieux. De toutes voix humaines. J’entends, rien ne semble jamais irrattrapable. Il n’y a pas de répit entre nous, pas d’ombres, ni de clair-obscur. Parfois, j’ai tellement envie de décider autre chose. Mes jambes se dérobent, j’ai perdu tout équilibre. Sans l’ombre d’un regret, j’ai choisi de laisser parler ma vulnérabilité, sans peur, laisser les choses de la vie s’enrouler autour de mon corps. Sur la petite robe noire, même la parole qui jaillit devient féminine, pleine de désir. Toi aussi, tes tressaillements font croire à la lune qu’elle nous berce…
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous…Texte protégé
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