Voilà la question que je me pose : ai-je su faire preuve de resilience ? J’ai l’impression de ne pas faire la distinction entre l’âme d’un défunt et la mienne. Je m’identifie à cet exil, parfois un éxode sans retour, tantôt une folie surplombant le reste. Emmaillotée dans ce regard, en attendant la vraie fin, je multiplie les destins. Tout serait dit ? Certes, Il m’arrive de penser que tout serait joué. Que l’océan est une vaste fumisterie pour nous ramener au souffle originel. J’imagine savoir ce que racontent mes lèvres quand mon âme tremble., une incantation divine, une échappée héroïque, un refuge. Je reviendrai toute impatiente, si fragile, pour finir mon ouvrage. La lecture des possibles vient déranger le hasard avec nonchalance, Que j’aime l’illisible synchronicité qui nous entoure, si elle est chez elle partout, l’homme s’élève, se relève…j’inscris le poids du monde dans ton dos. Je me reveille dans l’exutoire des fragments de ta vie, je bataille, je terre ma douleur
Alma isabelle franc rttr
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