Les eaux d’en-haut sont venues nous lier, nous attacher…nous étreindre l’un à l’autre, je ne sais trop comment, elles ont fait en sorte de nous envelopper, enrubanner…elles ont mis nos évidences, nos intuitions, nos esprits dans un écrin de nacre. Nos âmes sont-elles descendues des nuages ? La sincérité, la loyauté, la fidélité à l’autre, est un langage sacré, elles, elles n’ont rien d’autre pour exister. Donner autour de soi des vagues pures, la mémoire et l’oubli. Croire sans pressentir, sans armure, ni défense, être, être un mot qui manque, être la douceur d’une main…Est-ce nos regards qui se cherchent un amour ? Puis, nos âmes sont devenues des oiseaux libres et ivres. Dans nos petites cages, la fragilité prend du poids, croît, se mue en courage, tout ce que nous tenons entre nos mains est une dualité qui meurt et ressuscite. On a besoin de temps pour se dire les choses. Il y a ce que l’on a trop attendu, l’éternité, ce que l’on ne ponctue pas, les désirs qui envahissent nos lèvres, les songes…un jour, il y a ce lien, à quoi tient-il ? Que faire de ce que l’on ressent ? Que bâtir à partir de là ? Il me prend, parfois, de doute, c’est Quelque chose qui surgit, arrive quand mon cœur ne se réveille pas…et, je sais, je sais qu’il existe des eaux houleuses, dans lesquelles nager scelle toute éternité…les bras ouverts, je me confie au hasard, au néant…J’ai si souvent attendu un retour, aussi petit soit-il …
Alma isabelle franc rttr
Et prenez soin de vous
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